Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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jeudi 7 décembre 2017

LE MUSEE D'ART SINGULIER DE SOTTEVILLE LES ROUEN : QUELQUES OEUVRES

CETTE EXPOSITION DU MUSÉE DE SOTTEVILLE LES ROUEN 
EST OUVERTE LES WEEK END JUSQU'EN MARS ...





FRANCIS MARSHALL

"Le train 31425 s’est arrêté à Sotteville-lès-Rouen, il est sorti de ses rails. Francis Marshall l’a mis en panne. Marshall aime les histoires ; il aime les lettres de réclamations, les chefs de gare, la sexualité rurale, l’heure de la soupe, les gens qui attendent, les maisons abandonnées, les voyages en train, etc. Plusieurs wagons sont immobilisés devant des maisons abandonnées, une stèle en forme de pagode côtoie une salle d’attente et un totem flanqué de hachettes. Tout un amalgame de matériaux patiné par le temps, le soleil et la pluie, est posé là, progressivement sorti de son atelier à ciel ouvert proche de sa maison familiale. Un bourrage oublié de ses truculents personnages s’est trouvé associé à une peinture rappelant les soins médicaux dans un collège de jeunes filles, puis des enfants trouvés sont alignés dans une salle d’attente improbable qui forme une sorte d’inventaire de différentes séries. Ce chemin de fer devant ces drôles de personnages  assemblés avec des portes et autres objets sculptés constituent autant d’images d’un monde désuet et attachant ; Cet embryon de rétrospective, ordonnée par l’artiste en trieur en chef soucieux des associations et des matériaux utilisés, nous invite à découvrir un univers singulier, sensible et figuré, parcouru d’une matière biographique exaltée, détournée et recomposée."






 

 

 

 

 


 PASKAL TIRMANT

"Le parcours artistique de Paskal Tirmant a commencé par le film d’animation traditionnel, image par image : deux années de travail pour créer un film de 7mn qui a eu l’opportunité de participer à plusieurs festivals internationaux, dont celui d’Annecy.
La rencontre avec sa compagne Léa a amené d’autres rêves, avec des projets artistiques pour chacun d’eux et beaucoup d’autres partagés. Les peintures de Léa appellent les sculptures de Paskal ou c’est parfois le contraire.
Mais toujours les unes et les autres se répondent et se complètent.
L’un et l’autre aiment avant tout imaginer et réaliser des pièces uniques qui puissent donner à rêver et qui emmènent celui ou celle qui regarde à découvrir leurs univers poétiques.
Ainsi Paskal crée chaque sculpture dans un contexte particulier et qui lui appartient. La découverte d’un morceau musical, une rencontre, un voyage, une lecture, une image fixe ou animée peuvent être à l’origine de sa création, grâce à toutes les émotions provoquées et ressenties.
Ces pièces sont travaillées une à une, à la main, à partir d’assemblages de bois auxquels viennent s’ajouter des matériaux divers, comme le métal, la toile, le papier ou de petits objets de récupération qui trouvent là une seconde vie.
Paskal Tirmant est dessinateur et sculpteur"




 


 



 ISE CELLIER

"Je coupe, j’assemble, je fixe… Les tissus subissent mille coups d’aiguilles et se raidissent. Mes broderies cimentent le tout, cuirassent les fibres. Je brode pour finir, pour encercler, pour figer, pour geler l’apparition. Je brode pour ajouter, charger, orner jusqu’au trop-plein, l’invisible, le brouillage. Puis,  les créatures surgissent, sans réflexion, sans préméditation. Elles étaient là, tapies, elles attendaient, elles veillaient comme les eaux dormantes. Chaque bout d’étoffe devient l’hôte de ces figures.  Les personnages s’enchevêtrent, s’encastrent, s’autodéterminent, s’affirment.
L’un avec l’autre, l’un sur l’autre, l’un au sein de l’autre.
Les perles et les ors brillent, mais cela semble provenir d’une histoire ancienne. Un avant…Je n’y étais pas. Je ne sais plus.
Des scenarii se trament. Obscurs, hermétiques et muets. Les têtes pendent, les chevelures ruissellent, les yeux observent et attendent. Des sentinelles perplexes, gardiens sans missions, entourent la forteresse aveugle et vide."


 

 


CAROLINE DAHYOT 

"À la fois atelier, demeure et résidence de création, la Villa Verveine, en Picardie, est le quartier général de Caroline Dahyot. La façade de sa maison, qu’elle a entièrement peinte, a déclenché l’opprobre de la mairesse du village, au point d’en faire les manchettes télévisées ! En plus de la peinture et du dessin, Caroline Dahyot crée aussi des poupées et des marionnettes. Son travail est chargé d’amour et de tendresse. Ses scènes familiales et ses couples enlacés aux couleurs vives, aux empreintes post-punk, démontrent beaucoup de charme, de naïveté et de beauté. Pas une ombre de violence dans ce travail frais et spontané, marqué par une vraie patte, une authentique signature, celle d’une artiste avec un cœur à fleur de peau. Elle a été artiste en résidence à La Galerie des Nanas à l’été 2016."
Texte de Jean Robert Bisailon (Galerie des nanas avec Martine Birobent) pour l’exposition Etat Brut à Montréal.(2017)







 




VINCENT PRIEUR

"Des yeux en amandes aux couleurs de mer, des joues rosies par l’air extérieur. Des visages d’hommes et de femmes aux cheveux de lin.
Des véhicules, voitures, bateaux, montgolfières, avions, vélos, mobylettes, roulottes, aux passagers ombreux, serrés les uns contre les autres tendus vers une même destination.
Femmes si nombreuses, charmantes, charmeuses, par leur maintien, leur port de tête, leur cou gracile, chapeautées de bleu de vert de gris, leurs jupes courtes sur cuisses galbées, aux mains gracieuses, aux seins que l’on devine si on ne les voit, aux robes colorées, des filets de pêche. Ces hommes aux costumes de métiers aux détails précis, pêcheurs, photographes, cuir, clous, et la cigarette au coin des lèvres, gentil ou mauvais garçon, on les imagine gouailleurs. Bas-reliefs façades de maisons, ces voisins, tous dans un même «bateau ».
Cadres fenêtres ronds ou carrés avec des personnages, intérieur et extérieur, hommes et femmes et ds animaux, des poissons, des cochons, des vaches, des chevaux, compagnons de voyage, de vie. Boîtes où se rangent avec humour des personnages serrés les uns aux autres.
Les sculptures de Vincent sont faites de matériaux chargés d’histoire, d’objets chargés de vie, aux nouveaux rôles tellement poétiques, retrouvant une nouvelle vie, du passé vers l’éternité : cordages, filets, fil de lin, bois flottés, pierres, cuir, fil de fer, mais aussi anciennes portes, volets, bois de tonneaux, outils en fer, cadrans de thermomètre, de baromètre, poignées, verrous, phares, ampoules, ferrures, serrures, couleurs de rouille…
Ses sculptures me parlent du monde, des situations de proximité, des conversations, des confidences, du partage, des instantanés de vie simple…
Et ces instants figés à un moment dans une création sont autant d’instant d’éternité, d’universalité, d’humanité.
Cathy Allais, collectionneuse d’art."





MARIE-ROSE LORTET

"Renaissance et sarabande
Sarabande tissée et brodée au milieu d’un entrelacs de toiles, de fils, de structures, de boites, de cubes et bobines de toutes grandeurs, couleurs et matières, une troupe de masques et têtes tous plus énigmatiques les uns que les autres s’articule en un théâtre digne de la Comedia dell’ARTE
Rien ne se perd, tout est transformé, détourné dans le monde des fils de Marie Rose Lortet. Tout s’empile, s’amasse, s’agite, c’est un univers qui se crée et prend vie devant Elle.
La nuit tout s’anime, s’agite. Les personnages rient, crient, hurlent au moindre intrus qui les dérangent. Les ombres portées dans un tohu-bohu fantasmagorique s’allongent, virent, voltent et chavirent ; un instant elles s’arrêtent, hésitent à la première lueur de l’aube avant que l’un des tableaux n’ouvre un œil, réveille le panneau voisin encore assoupi et sonne la charge à la lueur naissante. Le jour gagne, achève de réveiller la troupe encore fatiguée de la sarabande de la nuit, véritable RENAISSANCE. Tous reprennent soufflent et petit à petit s’articulent, s’illuminent, s’indisciplinent, s’emballent au rythme de la Créatrice qui monte et descend sans fin, repique et recoud, taille et sculpte encore et encore.
Elle connaît chacun par son nom : L’ENTETE, L’ORIENTAL’ LE QUASIMENT
Elle saura remettre l’un à sa place qui la contrarie et saura s’émouvoir de la flatterie de l’autre, l’espièglerie du troisième ou les encouragements de tous si elle s’essouffle.
Lorsque l’un ou l’autre quitte l’atelier un nouveau fil se tend et transporte la magie, le mystère et la force créatrice.
Tout se prolonge dans et au delà des murs.
La nuit, le jour, ici ou là.
Tout prend vie… ils crient, soufflent…
Ils s’agitent, se moquent, surveillent et protègent.. ..
Jamais vraiment éloignés de leurs modèles
RENAISSANCE
Tout est lié, tout se tient, c’est le monde des fils de MARIE ROSE"
Philippe Jozan

Pendant l’exposition sera diffusé le film de Clovis Prévost : « Marie Rose Lortet, la maison atelier, 1999-2006 »




ET JACQUES LORTET




 HUBERT DUPRILOT

"Hubert Duprilot occupe une place singulière dans la peinture, entre art brut et expressionnisme. Une recherche sans limites pour offrir une œuvre à part, qui laisse immanquablement une trace forte dans l’esprit du spectateur. Sa représentation de l’humanité très remarquée fait montre d’une grande sensibilité, d’un besoin viscéral de peindre. Les couleurs, les sujets graves, mythologiques ou plus « légers » traduisent les rapports de l’homme avec sa condition. Sa démarche l’inscrit dans un sillon prestigieux qu’empruntèrent jadis Zoran Music ou Giacometti."
Jean-Henri Maisonneuve




 

 MOONTAIN 

"« En Art comme en Amour, il n’y a rien à prouver, mais Tout à éprouver. »
Au premier regard, il est manifeste que le travail de l’autodidacte Moontain se caractérise par l’interaction des lignes avec les couleurs. Les deux entités se décrivent et se définissent mutuellement au sein d’une chorégraphie intuitive, aux mouvements libres de toutes contraintes académiques. Il n’est alors pas surprenant d’apprendre que sa démarche traite du lien entre les différents univers, visible et invisible, réel et imaginaire, macrocosme et microcosme …
Habité par la conviction profonde qu’un sens caché attend d’être révélé lors du processus créatif, que tout est déjà là, même si on ne le voit pas encore, son travail s’apparente à une recherche de ce mystère de l’Universel qui anime la Vie en nous et nous en la Vie, au-delà des
limites classiques de l’espace et du temps.
Nous sommes alors chacun une vague sur un grand océan, jamais vraiment séparés l’un de l’autre, singuliers mais multiples et pourtant formant un ensemble unique. C’est donc cet océan, cette source universelle qui représente le moteur et l’idéal de son travail."
Marie-Anaïs Caille






 SANDRINE LEPELLETIER 

 "Sandrine Lepelletier vit et travaille à Rouen depuis 1997. Elle utilise des procédés des arts du feu (défournement à chaud ou« raku »). Les couleurs appliquées sont des engobes vitrifiés.
En reliefs ou grattés dans la terre, les personnages de Sandrine Lepelletier sont des humains. Des humains pas forcément réalistes : des créatures imaginées dans des disproportions souvent curieuses ! Pas gâtées par la vie pour la plupart : l’une a des protubérances sur les bras qui, vues de près, sont des petits personnages. Une autre semble prise dans un réseau de cours d’eau qui « coulent » vers les oreilles, suggèrent le nez, les sourcils puis s’en vont dans les cheveux… Une autre encore, a le ventre percé, d’où émergent des homoncules. L’individu dans l’individu, dans…. en somme ! Et Sandrine Lepelletier, la génitrice talentueuse !"
Jeanine Rivais, Août 2017




 

 ERIC DEMELIS

"Le terrain de jeu d’Éric Demelis se situe aux limites, en lisière de plusieurs univers : ni art savant ni produit d’une quelconque expression art-brutiste, ni bande dessinée ni dessin classique, ni réaliste ni onirique, ni drolatique ni sérieux… et, cependant, quand même un peu tout ceci à la fois… Ce sont cette indéfinition définitive et cette instabilité essentielle qui nous attirent et nous captivent. On pressent que ses compositions sont porteuses de sens mais le décryptage en est difficile. On soupçonne cependant une logique inflexible derrière tous ces montages, un peu à la façon dont Raymond Roussel construisait ses récits. Mais les rails en mou de veau portant la statue de l’ilote en baleines de corset fuient dès que l’on s’efforce d’en appréhender la signification…
On décèle, dans les dessins d’Éric Demelis, qu’ils soient réalisés en solo ou en duo, la manifestation d’angoisses sous-jacentes, de peurs refoulées, qui s’enracinent dans les mythes et les nostalgies d’un passé plus ou moins distant. Ils révèlent la difficile expérience d’une vie, en perpétuelle tension entre être et paraître, entre agir et observer, entre implication et contemplation, ce qui faisait dire à Sartre : « La vie, c’est une panique dans un théâtre en feu. » Et quand il faut sauver les meubles devant la menace de l’in­cendie, l’artiste fait le choix de se retirer avec ses fantasmes et ses regrets plutôt que de prendre le risque de repartir d’une page blanche."
Louis Doucet, août 2015







 DOUCE MIRABAUD

"Est, Ouest, Nord, Sud. Mes sculptures sont l’équation du silence, de la patience et de la solitude. J’ai erré longtemps au cœur des villes. Le sens est venu après. Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans. Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes. Je travaille avec les rebuts de la nature. Il y a des
souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux…Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible. Cela a donné naissance à des sculptures. J’ai alors quitté le spectacle vivant pour saisir dans mes mains mon propre langage. Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison. Je suis nomade, le monde résonne. J’éprouve aussi le paysage en créant des formes architecturales à grande mesure. Pour ces travaux je suis accompagnée, aidée, il m’arrive aussi de réaliser cela toute seule. La plupart du temps je travaille sans radio sans musique sans rien d’autre que le bruit de mes obsessions. Ce que je ramasse m’offre une vision.Puis elle se transforme en inspiration. Quelque chose se passe à la mesure de mes gestes et du temps, elle bouge, me remue. Je tente alors au mieux d’être à son écoute, d’être dans ces choses à priori mortes au cœur du vivant."






LE SITE DU MUSÉE

SUR PARIS NORMANDIE 

LE  DOSSIER DE PRESSE

(cliquer)

ART ET DÉCHIRURE
un musée d’art singulier
Joël Delaunay / José Sagit / Marion Girat Quibel (assistante)
art.et.dechirure@gmail.com


 LE WEEK END 

06 60 06 11 78

4 rue Paul Éluard 76301 Sotteville-lès-Rouen


BRAVO ET MERCI JOËL DELAUNAY ET JOSÉ SAGIT !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour Sophie
tout lu
bravo pour ton travail
trop loin et trop froid pour y aller en ce moment
bises
Pierre + Gudrun